La FMF Spécialistes demande l’arrêt de la maltraitance des médecins de l’hospitalisation privée

La FMF Spécialistes demande l’arrêt de la maltraitance des médecins de l’hospitalisation privée

Depuis 2020, les médecins Spécialistes libéraux n’ont pas démérité : grâce à eux et à l’ouverture de lits de réanimation COVID dans les conditions extrêmement difficiles dans les cliniques, le système a tenu lors de la première vague.

Contrairement aux établissements qui ont été protégés de façon assez avantageuse, les médecins ont été bien mal compensés des risques pris, des malades et des morts dans leurs rangs, du service rendu à la Nation. Le Dispositif d’Indemnisation pour Perte d’Activité (DIPA), lorsqu’il est finalisé, est très loin d’avoir indemnisé équitablement les pertes financières qu’ont provoqué les arrêts d’activité, les déprogrammations imposées par les ARS perlées sur deux ans et les retards de paiement des gardes ou astreintes de la période COVID.

Ces distorsions de traitement des praticiens par rapport aux actionnaires des cliniques, par rapport aux collègues de l’hospitalisation publique ont laissé un goût très amer aux médecins, chirurgiens et obstétriciens libéraux. Cette amertume a encore été renforcée par la portion congrue qui leur a été réservée par le Ségur de la Santé.

En ce début Avril, les honoraires des médecins des cliniques sont bloqués car les négociations tarifaires entre l’Hospitalisation Privée et le Ministre de la santé n’ont pas abouti.

Les praticiens libéraux exerçant en clinique demandent le versement d’une avance immédiate sur les honoraires des actes qu’ils ont réalisés en Mars et d’une façon générale que leurs honoraires dus soient versés dans les délais conventionnellement convenus, ce qui n’est jamais le cas en totalité.

La FMF Spécialistes proteste contre le mépris affiché par le Ministère de la Santé envers les médecins, chirurgiens et obstétriciens libéraux et mettra en œuvre toutes les actions de protestation possibles dans les jours à venir si le blocage n’est pas immédiatement résolu.