Chers amis,
Je ne vous ai pas écrit depuis longtemps, car il ne s’était rien passé d’intéressant.
Mais samedi 7 mai sont arrivés les nouveaux arrêts de travail. Vous avez dû recevoir un message de la Caisse pour vous l’expliquer, peu compréhensible et agrémenté d’un lien vers un tutoriel de … 21 pages. Pourtant ce n’est pas très compliqué, comment les institutions françaises arrivent-elle à faire une montagne de tout ??
Vous l’avez compris, il n’y a plus qu’un seul formulaire, que l’arrêt soit en rapport avec une maladie ou avec un Accident de Travail/Maladie professionnelle (AT/MP). Pour la maladie rien ne change vraiment sauf pour les rares cas où le patient a 2 activités professionnelles et qu’il peut poursuivre l’une d’entre elles. C’est maintenant possible en le signalant sur la case idoine. Nous sommes aussi censés renseigner le statut professionnel du patient salarié ou libéral. Mais la case est par défaut cochée sur salarié, et il est bien rare d’arrêter un libéral. Même dans ce cas, comptez sur la Caisse pour rectifier si vous laissez « salarié ».
Pour les AT/MP le changement est plus notable, mais pour une fois dans le sens de la simplicité.
- Le certificat médical doit être écrit sur un autre formulaire, mais il n’est à remplir que lors de la consultation initiale, d’une nouvelle lésion, et pour la guérison ou consolidation ;
- Pas besoin de revoir le patient avant la reprise de travail. Le simple fait de ne pas prolonger vaut reprise ;
- La prolongation des soins sans arrêt de travail n’existe plus. Ce sont les consultations codifiées en AT ou MP, ainsi que les ordonnances afférentes qui indiqueront que les soins se poursuivent. Et si la Caisse ne reçoit plus rien de tel pendant 6 mois, elle en déduit que l’accident est guéri, ce qui est assez logique.
En fait le principal souci est que le motif de l’arrêt à indiquer est à choisir dans un menu déroulant, et qu’il ne correspondra que rarement exactement au libellé du certificat initial souvent établi sur papier en écriture libre à l’hôpital. La Caisse considérera t’elle qu’il s’agit d’une nouvelle lésion ?
Et l’autre problème pratique, c’est que prévenus 2 semaines à l’avance nous n’avons évidemment pas encore reçus les nouveaux formulaires-papier. Comment procéder lorsque nous n‘avons pas accès à Ameli-Pro ?
L’autre grande nouvelle est la prise en compte pour l’Assurance-Maladie de la hausse du prix des carburants jusqu’au 31 juillet. Taquine, elle nous augmente ainsi la majoration de déplacement (MD) de 4 centimes, et les Indemnités Kilométriques (IK) de 1 centime par kilomètre. Oubliant que lesdites IK sont au même tarif depuis plus de 20 ans. Allez, il faut le reconnaître, ça nous a bien fait rire.
Et cela a donné l’occasion à notre ami Richard Talbot de comparer l’évolution de notre acte de base C et de l’inflation. Edifiant.
Je vous souhaite une bonne semaine.