Les médecins libéraux n’ont donc
pas de leçons à recevoir de la FHF
Non,
les libéraux ne sont pas la variable d’ajustement d’un
l’hôpital public qui a les yeux plus gros que le ventre et
devrait
plutôt utiliser les moyens considérables dont il dispose au troisième
recours.
Non,
les médecins libéraux ne veulent pas être coachés par un
hôpital public qui présente plus de vingt trois
milliards de dettes, des déficits chroniques (487
millions en 2011) qu’il tente de résoudre en réduisant les
effectifs jusqu’à épuisement et en augmentant
la charge des patients et des mutuelles par des frais d’hôtellerie
croissants.
Non,
les médecins libéraux ne peuvent travailler jour et nuit. La participation des médecins libéraux à
la
permanence des soins, service public, ne peut se faire que sur la base
du volontariat alors même que la moyenne
des médecins libéraux travaillent entre 56 et 72 heures par semaines,
absorbent
plus d’un million de consultations par jour dont 7% d’urgences.
Oui,
la prise en charge aux urgences, comme à l’hôpital
d’ailleurs, doit être régulée par les médecins de premier
recours de
proximité que sont les médecins généralistes et spécialistes libéraux
les plus
proches de la population. Les urgences doivent traiter les
urgences médicales et non satisfaire les désirs de certains
patients dont 59% viennent aux urgences pour avoir plus rapidement
des
examens non urgents. Oui 35% des patients se sont rendus aux urgences
et 80%
d’entre eux qui ne relevaient pas d’une urgence médicale et les ont
encombrées.
Oui,
les conditions de prise en charges financières des
caisses, assurances et mutuelles doivent être les mêmes pour les
patients,
qu’ils consultent dans le privé ou le public. C’est le prix d’une
égalité à
l’accès aux soins. Actuellement pour chaque passage aux urgences
hospitalières,
le sécurité sociale verse 250 €-hors soins-à l’hôpital( fond MIGAC et
ATU)
Oui,
71% de la population ne trouve pas utile la présence
d’un hôpital à proximité et préfèrerait sans doute un médecin
généraliste
mais… seulement 9, 3% des nouveaux installés choisissent la médecine
libérale
de proximité alors 68,8% choisissent le salariat ( atlas de la
démographie
médicale 2012) . La suppression
de la liberté d’installation en libéral ne résoudra pas le problème.
Mieux
vaudrait redonner à la médecine libérale qui s’épuise l’attractivité
qu’elle a perdue faute de reconnaissance, de moyens et
d’investissements.
Non,
les médecins libéraux ne sont pas le problème, ils sont la solution.
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