Comme on disait : « Au delà des bornes, il n’y plus de limite »
La décision de se libérer du médecin traitant livre tous les malades et tous les patients aux entreprises de télémédecine commerciale sans aucune limite ni garantie. L’examen clinique minimal est devenu obsolète et ne permettrait plus aucun diagnostic différentiel.
Le ministre de la Santé prendra toute la responsabilité des accidents qui surviendont immanquablement en cas d’erreur diagnostique ou thérapeutique.
Il me semble que le minimum que nous puissions maintenant demander est le droit de faire le diagnostic positif du portage de coronavirus par une test biologique dans tous les laboratoires de ville ou d’hôpital. La population sera de notre côté et les alibis d’économie ne doivent pas être évoqués : nous n’avons jamais mal utilisé les tests HIV à ma connaissance et les téléconsultations extensives à partir de mégafermes de médecins salariés vont accélérer une inflation d’actes inutiles.
Nous sommes en droit de protéger la population et l’économie en n’imposant pas un confinement systématique à des patients qui n’ont rien et en laissant diffuser le virus par des gens asymptomatiques car il est clair que le virus circule.
Il est évident que malgré les dénégations du Ministre, aucune mesure prise par la médecine administrative n’a jusqu’à présent servi à rien du tout et que la France est entrée en phase 3.
Les médecins hospitaliers et libéraux, généralistes et spécialistes, demandent la possibilité de faire le diagnostic de coronavirus chez tous les patients qui en ont besoin. A mon avis, le gouvernement et l’assurance maladie ne peuvent pas refuser ce droit à nos patients. La FMF devrait soutenir cette demande.