Le ministère des sports autorise les sportifs professionnels à déroger au confinement et à l’interdiction de circuler dès lors qu’ils doivent enseigner et/ou maintenir leur condition physique et technique nécessaire à la poursuite de leur activité en sortie de confinement.
Il autorise également les personnes pratiquant sur prescription médicale à fréquenter les équipements recevant du public couverts ou en plein air.
Nous sommes confrontés à de nouvelles demandes de sportifs à la limite de la bigorexie. On nous réclame certificats médicaux ou des prescriptions d’activité sportive. Que faire ? A Strasbourg, le dispositif Sport sur Ordonnance est limité à un public cible à savoir : les patients atteints d’obésité (Indice de Masse Corporelle supérieur à 30), de diabète de type 2 (non insulinodépendant), de maladies cardiovasculaires stabilisées (infarctus, accident vasculaire cérébral…), de cancers du sein et du colon en rémission depuis 6 mois, de VIH/SIDA, ainsi que les personnes âgées fragilisées dans le cadre de la prévention des chutes. Les établissements habilités à recevoir ces patients sont listés par le dispositif.
Les syndromes anxio-dépressifs réactionnels ou les troubles musculo-squelettiques liés au manque d’activité physique de font pas partie de ces indications. Les prises en charge en kinésithérapie peuvent être poursuivies durant le confinement ; le renforcement musculaire en prévention de ces arthromyalgies est toujours possible ! L’activité physique de plein air à raison de une heure par jour permet-elle de lutter contre le déconditionnement et la morosité ambiante ?
Le ministère des sports conseille de maintenir son activité physique malgré tout et propose même le sport en chambre… heu… à la MAISON, avec quelques programmes et exercices proposés en ligne ! Le gouvernement se met à faire la promotion d’applications partenaires. A quand la publicité pour les plateformes de téléconsultations ? Arrêtons le délire et ayons un peu de bon sens, STOP aux prescriptions inutiles SVP !