Erreur 4015 ? Quesako ?
C’est ce que de nombreux professionnels de santé ont vu s’afficher depuis le 23 janvier 2020, à côté de la notification de rejets de lots de FSE et de l’invitation à les redistribuer.
Enfin vu s’afficher, pas toujours, ce message étant « planqué » dans les messages de service que la plupart ne vont jamais regarder.
À quoi ce message correspond-il ? Les FSE, avant d’être transmises, sont certifiées et validées avec la CPS du professionnel de santé, puis surchiffrées. Et pour plus de sécurité les clefs de chiffrement changent périodiquement (mais pas trop souvent, les clefs actuelles sont valables … 6 ans !!).
Et oui on n’est jamais trop prudent, des fois que le Kremlin, la Maison Blanche ou les chinois décident de hacker la télétransmission pour espionner la santé des Français (au lieu de lire le rapport annuel de la CNAM) ou faire faire faillite à la CNAM à coup de fausses factures (pas besoin, elle y court déjà toute seule à force de Sophia, PRADO et bilan de santé IRSa inutiles).
Les clefs ont donc changé le 22/01/20. Normalement le processus est transparent et les clefs envoyées par le GIE SesamVitale sont installées automatiquement sans même que les utilisateurs en soient avertis.
Mais cette fois-ci il y a eu un « bug » et ça ne s’est pas toujours fait. Au moins Hellodoc, PixVital et ExpressVitale ont été impactés.
D’où cette avalanche de « rejets » théoriques de FSE.
Théoriques parce qu’en réalité les lots arrivent bien et sont bien traités par les caisses. Les patients sont remboursés et les tiers-payant honorés.
Ne renvoyez donc PAS ces lots, ce qui ferait doublon et risquerait de générer des indus.
Que faire en pratique : essayez de trouver dans votre programme où est le tableau des clés de chiffrement. Si elles sont à jour rien de plus à faire. Sinon contactez votre éditeur, il existe probablement une procédure manuelle de mise à jour des clefs, ou une mise à jour de votre logiciel, qui remettra tout sur les rails.
Plus de peur que de mal au final, mais une fois de plus une communication inexistante de la CNAM, alors que bon nombre de professionnels se sont retrouvés désemparés devant des messages d’erreurs peu compréhensibles.