Simplification administrative : les demandes de la FMF


Alors que l’instance concernant la simplification administrative pour l’exercice médical s’est réunie aujourd’hui, Jean-Paul Hamon, président de la Fédération des médecins de France (FMF), présent à cette réunion, rappelle les attentes de son syndicat en la matière.

La FMF formule plusieurs requêtes et demande à ce que les formulaires soient intégrés dans les logiciels métiers, que le formulaire portant notamment sur les arrêts de travail soit intégré dans la fiche patient et que l’ensemble des formulaires soient envoyés directement en fin de journée à la Caisse nationale d’assurance maladie des travailleurs salariés (Cnamts), comme c’est le cas avec les Feuilles de soins électroniques (FSE). Le syndicat, qui affirme ne se faire « aucune illusion » quant aux résultats de cette instance puisque la Cnamts « continue de confondre dématérialisation et simplification  », demande également à ce que les mises à jour et la maintenance nécessaires soient à la charge de la Cnamts ; l’ensemble de ces requêtes visant à faire gagner du temps aux médecins.

D’après Jean-Paul Hamon, « la Cnamts envisageait de ne pas verser les 400 points attribués à la modernisation du cabinet si le médecin ne transmettait pas 75 % de FSE et ne remplissait pas en ligne 75 % des arrêts de travail ainsi que 75 % des protocoles ALD. » « Cette proposition montre que les exigences de la Cnamts sont sans limites et sont déconnectées de la réalité des cabinets de consultation », soutient le syndicaliste.

Pour la FMF, l’instance de simplification doit, entre autres, supprimer l’ordonnancier Bi-zone, intégrer les formulaires dans le logiciel métier aux frais de la Cnamts et modifier les articles 162.1.14 et 15 du code de la Sécurité sociale vers un équilibre des droits de la défense des médecins. « Seule l’application de ces trois mesures montrera la volonté gouvernementale de simplifier la vie du professionnel », estime Jean-Paul Hamon.