La FMF dit non à la diffusion des données de santé à tous vents

Les conditions d’utilisation des données du SNDS sont plus proches d’une philosophie « à l’américaine », autorisant les accès pour « La Recherche », donc la philosophie semble être « peu importe le secret pourvu qu’on ait la Science ».

Ceci en attendant « la commercialisation », puisque tous sont persuadés que ces données ont une valeur marchande, une fois anonymisées.

La FMF tient à prévenir les patients qu’alors que la loi prévoit un agrément très sévère pour les hébergeurs de données de santé, les mini serveurs de données, de radiologie ou de biologie, permettant un accès rapide aux résultats, non agréés, avec un accès modérément protégé, servent avant tout à réduire les frais de secrétariat.

La FMF tient à prévenir les patients qu’en prenant rendez vous chez leur médecin via un secrétariat téléphonique où ils indiquent le motif de consultation, il se crée à leur insu des bases de connaissance volumineuses dont personne ne semble se soucier de la sécurité et de l’utilisation postérieure.

La FMF tient à réaffirmer sa priorité d’une messagerie facilitant les échanges de point à point entre les professionnels via des messages cryptés, plutôt que la création de containers de données dont la pertinence pour les patients restent à démontrer.

En cette période électorale où la mutation technologique n’est que peu présente dans les débats, la FMF tient à interpeler les candidats sur les moyens qu’ils comptent mettre en place pour éviter les dérives et les risques pour les citoyens de ces entrepôts de données