Le P4P, piège à confrères




La FMF persiste et signe : le P4P est un marché de dupes.

La FMF s’étonne que certains syndicats signataires continuent de prendre pour argent comptant la parole des caisses alors qu’il y a fort longtemps que ces dernières ne tiennent pas leurs engagements.

La FMF regrette que certains syndicats qui prétendent défendre la profession, aient accepté un blocage des honoraires pour cinq ans contre une telle chimère.

La FMF jugera sur pièce lorsque les premiers bénéficiaires du P4P auront touché les dividendes de leur soumission aux caisses et surtout auront fait leurs comptes en y défalquant ce qu’une telle soumission leur aura coûté.

La FMF constate que le P4P engage déjà des dépenses immédiates pour les cabinets libéraux (logiciels informatiques « agréés » mais ni gratuits, ni fournis par les caisses), en échange de l’espoir de recevoir (peut-être) un peu d’argent plus tard.

La FMF jugera « sur pièce » le bénéfice éventuel du P4P pour les spécialistes et le résultat de l’action de certains syndicats qui pour l’instant ressemble surtout à ce qu’on appelle un « effet d’annonce ».